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La gestion par le président de la République de la pandémie est en grande partie liée à des calculs politiques et aux échéances électorales. Elle a consisté au cours des dernières semaines à amplifier les restrictions pour mieux les lever à quelques jours du scrutin présidentiel.
La Maire de Paris a réalisé un score historiquement lamentable au premier tour de l'élection présidentielle, y compris dans la ville qu'elle dirige avec à peine un peu plus de 2% des voix. Après une telle défaite et avec un tel bilan à Paris, ville surendettée et enlaidie, elle n'est plus légitime. Au lieu d'en tirer les conclusions et de partir, elle se venge. Elle continue à multiplier les restrictions de circulation et donc les embouteillages et à enlaidir la capitale. Qui peut l'arrêter?
La gestion de la ville de Paris est un cas d'école de ce qu'il ne faut pas faire. Montée de l'insécurité, des naissance, de la saleté. Multiplication des embouteillages, dégradation des bâtiments et envolée dans le même temps de l'endettement et des dépenses clientèlistes. Paris fait aujourd'hui irrésistiblement penser à la descente aux enfers de la ville de New York il y a 40 ans.
Pauvre Paris et pauvre Île-de-France. La première ville et la première région du pays vont être maintenant gouvernées par des élues marquées au fer rouge par leurs humiliantes défaites à la Présidentielle. Cela ne présage rien de bon sur leur capacité à diriger, leur légitimité et leur besoin de revanche. Les Parisiens et les habitants d'Île-de-France risquent de souffrir.
Dernière idée à la mairie de Paris pour punir et chasser les automobilistes, créer une «zone apaisée» au centre de la capitale. Ceux qui s'y rendront devront prouver qu'ils le font pour une bonne raison... La liberté individuelle, la maire de Paris n'en a que faire.
La crise du logement n'est pas prête de se terminer en France. Les petits propriétaires vont se retrouver dans une situation intenable, contraints de rénover leur bien ou de ne pouvoir ni le louer, ni le vendre. Huit millions de logements sont considérés comme des passoires thermiques. Les mettre aux normes coûtera une fortune. Le marché locatif va rester sinistré et pour longtemps.
Il vaut mieux aujourd'hui être squatteur que propriétaire. Les premiers sont protégés par les juges et soutenus par de multiples associations et les mairies écolos ou socialistes. Les propriétaires se font voler et saccager leurs biens et risquent gros s'ils se défendent...
La France est devenue ingouvernable. Emmanuel Macron réélu avec une large majorité il y a deux mois en porte la totale responsabilité. Avec suffisance et désinvolture, il se croyait assuré d'une victoire facile aux législatives. Il a confondu un vote d'adhésion et la résurgence d'un front républicain factice. Les Français viennent le lui rappeler. Il sera contraint de fabriquer dans la peine des majorités de circonstance pour rallier au minimum pas moins de 44 députés afin de faire adopter le moindre texte.
Le Président de la République est au choix une girouette, qui change d'avis au grès de ses interlocuteurs, un acteur qui endosse l'habit de personnages différents pour séduire ou un as du marketing politique qui dit aux différents électorats ce qu'ils souhaitent entendre. Mais il a passé les cinq dernières années à se contredire, à changer brutalement de position que ce soit sur le nucléaire, le séparatisme, le wokisme, la sécurité, l'histoire de France, la justice, l'islamisme, les dépenses publiques, les retraites et sans parler de politique étrangère. Avoir un Président sans colonne vertébrale ne doit pas être étranger au sentiment permanent d'insécurité et de doute des Français.
Emmanuel Macron justifiait le fait de ne pas s'être rendu à Kiev, en tant que Président de l'Union Européenne, parce qu'il voulait y aller pour apporter réellement quelque chose. Il vient de faire exactement le contraire. Il s'est déplacé bien trop tard pour le symbole. Il n'a rien apporté. Il s'agit d'une pure opération de communication avec la complicité éhontée des chaînes d'information en continu écœurantes de servilité...
Il parle beaucoup, il fait la leçon, il est arrogant, mais il n'a pas les moyens et le courage de ses ambitions. Voilà en résumé l'opinion peu flatteuse de nombreux dirigeants étrangers agacés par Emmanuel Macron. La liste est longue. On peut citer pêle-mêle Zelensky, Poutine, Erdogan, Johnson, Biden, Xi Jinping, Orban... La France a réussi par exemple le tour de force dans le conflit ukrainien d'être considérée par l'Ukraine, les pays de l'est et du nord de l'Europe et les anglo-saxons comme un maillon faible et par la Russie de Poutine comme une diplomatie bavarde et impuissante.
Au revoir Castex et bonjour le recyclage. Sarkozy, Raffarin, Lagarde, Woerth, Estrosi... le nouveau monde, c'est de l'histoire ancienne.
Benalla, Kohler, Buzyn, Griset, Mc Kinsey, Solère, Flessel, Delevoye... les affaires du quinquennat Macron ne manquent pas. Mais elles sont vite oubliées par les médias et la magistrature ne fait pas vraiment de zèle. Jusqu'à la question du patrimoine étonnamment faible du président candidat qui ne suscite pas vraiment la curiosité.
L'élection était jouée d'avance. Rien ne pouvait empêcher le président, candidat, chef de guerre de survoler la présidentielle. Et puis patatras, les problèmes s'accumulent. La Corse, un programme fait de bric et de broc, l'envolée du prix de l'énergie, le retour du covid, le retour des affaires (McKinsey), la posture parfois ridicule dans le dossier ukrainien, le refus couard du débat et d'assumer un bilan pour le moins compliqué. Et puis dans les sondages la baisse est amorcée tandis que Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon montent...
Faute de programme et de convictions, le président candidat qui compte sur la guerre en Ukraine pour être réélu haut la main, emprunte à gauche et à droite. La retraite à 65 ans, la suppression de la redevance audiovisuelle, faire travailler les bénéficiaires du RSA, le sport à l'école tous les jours... Plus indécent encore, il emprunte son apparence et sa barbe de trois jours au président ukrainien Zelinski, pour lui aussi jouer les chefs de guerre...
Il n'y a plus aucune limite à la générosité du gouvernement, peu importe la dette et les déficits, et plus aucun principe qui tienne. Corse, rémunération des fonctionnaires, compensation de l'augmentation des prix de l'énergie, soutien aux entreprises affectées par la guerre en Ukraine... La facture, économique et politique, on la paiera plus tard, après la réélection. Elle sera salée...
Les gouvernements d'Emmanuel Macron ont vu se succéder départs et déconvenues. En cinq ans, le président a fait le vide autour de lui. Des poids lourds du début, il ne reste plus personne ou presque. Sont tombés, entre autres, Edouard Philippe, François Bayrou, Christophe Castaner, Agnès Buzyn, Gérard Collomb, Benjamin Griveaux, François de Rugy, Nicolas Hulot, Sibeth Ndiaye...
Il s'agit sans doute du principal échec du quinquennat. Dans les villes de toutes tailles, dans les cités, dans les écoles, dans les transports en commun, dans les stades... l'insécurité grandit, la violence s'installe et l'impunité des voyous devient insupportable. Et il ne s'agit pas d'un «sentiment», mais d'une réalité qu'il n'est plus possible de nier.
Cela devait être un des chantiers du quinquennat, redresser l'hôpital public français. Les promesses et les engagements n'y ont rien fait. Tout comme les chèques généreusement distribués. La faute... au covid bien sûr. L'hôpital public en France est toujours aussi mal géré et aussi dysfonctionnel.
Le massacre de Boutcha, petite ville au nord de Kiev, rappellent les horreurs subies par les Ukrainiens depuis un siècle... des mains de Staline, de Hitler, de l'armée rouge et des troupes nazies. L'Holodomor, la famine délibérée ordonnée par Staline, a tué plus de 3 millions d'Ukrainiens en 1932 et 1933. Une grande partie de la Shoah s'est déroulée sur le sol ukrainien. Et les massacres ont recommencé en 2022...
Depuis son entrée à l'Elysée il y a cinq ans, Emmanuel Macron a joué avec plus ou moins de succès de nombreux personnages. De Jupiter au copain de Mcfly et Carlito en passant par le ton martial des premiers mois de la pandémie ou le Président autoritaire qui chasse Pierre de Villiers, le chef d'Etat-major des armées. Cette fois, il ne s'agit plus d'interpréter un rôle et de s'agiter dans tous les sens pour montrer qu'on agit et qu'on existe. Il s'agit d'être enfin à la hauteur de la situation.
Face à Trump, à Poutine, à Erdogan, au Liban, en Australie, au Sahel, en Algérie, à Bruxelles... la diplomatie française de l'ère Macron peut se résumer à une seule chose: des gesticulations... jamais suivies d'effet...
L'histoire de l'Ukraine est tragique. Staline a volontairement affamé le pays et tué 8 millions de personnes. Les armées nazies ont assassiné des centaines de milliers de personnes dans le pays et la Shoah a commencé en Ukraine. Depuis 2014, le séparatisme russe a tué des milliers de personnes.
A l'abri depuis 1945 derrière le bouclier militaire américain, l'Europe a vécu dans l'illusion que les traités, les institutions internationales, l'humanitaire et le soft power allaient dominer le monde. Le réveil est douloureux. Au XXIème siècle, les rapports de force militaires et politiques font toujours la loi. La crise ukrainienne suffit à le prouver.
L'école française est la dernière en Europe en mathématiques. Même les enseignements algébriques de base ne sont plus maitrisés. Même les plus forts sont devenus médiocres. Les élèves ukrainiens scolarisés en France depuis la guerre sont bien au-dessus du niveau français. A force de réformes pour faire disparaitre la sélection, les maths ont disparu des programmes et du bac. Les conséquences à venir pour l'économie française, privée de scientifiques, sont effrayantes. Qui s'en soucie?
De nombreux politiques existent encore avant tout par leur capacité de nuisance, leurs trahisons successives, leur faculté à jouer dans plusieurs camps et surtout évidemment le leur. La liste est longue. On y retrouve notamment Nicolas Sarkozy, François Hollande, Ségolène Royal, Jean-Pierre Raffarin, Edouard Phillipe et des dizaines d'autres...
Conçu à l'origine pour éviter les candidatures fantaisistes à l'élection présidentielle, le système des parrainages est devenu un dispositif antidémocratique. La faute à François Hollande notamment, qui a rendu les parrainages publics et a mis les maires dans une situation parfois impossible.
C'est une première. Tout un quartier à Lyon a porté plainte contre la municipalité pour insalubrité. Mais Lyon n'est pas un cas particulier. La crasse règne dans les villes françaises gérées par ce que le progressisme gauche-écolo fait de mieux, Bordeaux, Marseille... et évidemment Paris.
Par la grâce de l'invasion de l'Ukraine par le Russie de Vladimir Poutine, les Etats-Unis sont redevenus le leader du monde libre. Leur soutien militaire à l'Ukraine est décisif. Mais à la tête de la première puissance militaire et économique mondiale, le Président Joe Biden inquiète plus qu'il ne rassure. Il multiplie les gaffes, les lapsus, les erreurs... Est-ce vraiment le moment d'avoir à la tête des Etats-Unis un Président atteint de sénilité précoce...
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a montré une chose. Non seulement, les Etats-Unis ne sont plus le gendarme du monde, mais ils ne sont même plus le gendarme de l'Europe. Leur retrait calamiteux d'Afghanistan, leur effacement au Moyen-Orient où ils ont abandonné leurs alliés, leur incapacité en dépit de leur puissance militaire et économique à gagner une guerre, ont détruit leur capacité de dissuasion. Il est plus que temps que l'Europe et la France comprennent qu'ils doivent pouvoir compter d'abord sur eux-mêmes.
Les discours sur la modernisation de l'armée russe étaient du vent. Elle a toujours les mêmes faiblesses. Désorganisation, logistique défaillante, mauvaise coordination, incompétence des sous-officiers et des officiers subalternes, indiscipline, manque de formation, mépris de la vie humaine y compris de ses propres soldats. Les pertes essuyées en Ukraine sont considérables. Mais compte tenu de sa puissance de feu, de la propagande qui masque la réalité du conflit, elle peut toujours gagner cette sale guerre en Ukraine. A quel prix...
Pour la première fois depuis plusieurs décennies, nous faisons face à une multitude de pénuries que ce soit dans l'énergie, l'alimentation, les matières premières, les produits manufacturés... Le blé, les engrais, le gaz, le pétrole, le lithium, le cuivre, le tournesol, les voitures, les ordinateurs... Cela nous est d'autant plus insupportable que contrairement aux générations précédentes, nous étions persuadés que tout était abondant et accessible... immédiatement. C'était une illusion, la planète et nos ressources ont des limites.
Accueillis en sauveurs, les soldats français n'ont pas démérité, loin de là, et payé le prix du sang. L'échec est avant tout politique. L'incapacité à construire une coalition suffisamment large, en Afrique comme en Europe. La faiblesse des moyens par rapport au territoire gigantesque à protéger. L'hostilité des populations et le jeu trouble de l'Algérie, la Russie et la Chine. Une autre illustration du déclassement de la France.
L'inexistence de la Première ministre est encore plus frappante pendant la campagne pour les législatives, qu'en théorie elle mène. En fait, celle qui était le second choix d'Emmanuel Macron, au point qu'il a mis près d'un mois à finir par la nommer, n'a aucun pouvoir et aucune latitude pour prendre la moindre initiative. Elle n'a même pas choisi son directeur de cabinet et ne pèse d'aucun poids contre les ténors de son gouvernement, notamment Bruno Lemaire et Gérald Darmanin, dont la macronie va avoir le plus grand besoin à l'Assemblée pour convaincre LR de voter quelques lois...
Pour tenter de gommer une image très peu progressiste d'une équipe constituée uniquement ou presque d'hommes, Emmanuel Macron s'est fixé publiquement comme objectif de nommer à Matignon une femme Première ministre. Mais les guerres entre la gauche et la droite de la Macronie l'ont contraint à choisir le plus petit dénominateur commun... Elisabeth Borne. Elle ne fera vibrer et ne surprendra personne. Ces cinq ans au gouvernement suffisent à le prouver.
On la disait profondément marquée par son nouvel échec à la Présidentielle et encore un débat perdu face à Emmanuel Macron. Le Rassemblement National a été victime pendant des semaines d'un pillage en règle de ses cadres par Eric Zemmour et Reconquête. La législative semblait injouable et les médias avaient même oublié jusqu'à l'existence du Rassemblement National. Résultat, il décroche 89 députés, record historique, et devient le premier parti d'opposition à l'Assemblée. Au passage, même le risque de faillite s'éloigne.
Ce sont des chiffres et une réalité qui passent inaperçus, tant les médias sont obnubilés par le duel Macron-Mélenchon. Mais le seul parti qui a gagné du terrain au premier tour de la législative, en dépit de l'abstention, c'est le RN, avec 1,25 million de voix supplémentaires. Dans le même temps, la macronie en perd beaucoup et la gauche unie ne gagne rien, en dépit du battage médiatique dont elle bénéficie. Alors certes la campagne de Marine le Pen est inexistante, mais c'est comme cela qu'elle progresse...
Depuis deux semaines, la Macronie, les médias bien-pensants, les intellectuels, les artistes, les sportifs... multiplient les attaques, les caricatures et les outrances pour rediaboliser Marine le Pen. Une véritable hystérie collective. Rien ne lui est épargné, des chars russes à Paris à la mise en cause des libertés fondamentales en passant par des menaces terribles pour les féministes. Attention au retour de bâton. A force de prendre les Français pour des idiots, cela risque de vraiment les énerver..
Une éventuelle victoire de Marine le Pen a l'élection présidentielle n'est plus du tout une hypothèse absurde. Qui prendrait-elle alors comme Premier ministreLes choix et les combinaisons ne manquent pas d'Eric Zemmour à Henri Guaino en passant par Laurent Vauquiez, Eric Ciotti, Nadine Morano ou Hervé Juvin. Car il faudra passer des alliances pour espérer avoir une majorité à l'Assemblée.
L'élection de Marine le Pen à la Présidence de la République française serait une énorme surprise, surtout pour les médias et les observateurs du consensus. Et pourtant, elle est loin d'être impossible. Ce serait en tout cas un choc comparable à l'élection de Trump aux Etats-Unis, ou la victoire du Brexit au Royaume-Uni. La revanche en quelque sorte des déclassés, des défavorisés et des perdants culturels sur les élites qui les méprisent et sur les gagnants de la mondialisation.
Tous les jours en France, des policiers, des gendarmes, des détenteurs de l'autorité, des citoyens ordinaires sont agressés violemment, grièvement blessés par des bandes et des individus sans foi ni loi qui n'ont aucune crainte de la justice. Les nuits d'émeutes dans les quartiers sensibles sont devenues banales. Un sujet à peine évoqué par les médias et la plupart des politiques... Comme si cela était normal!
Né au Canada avec une ampleur et un succès inattendus, la révolte des camionneurs contre les contraintes sanitaires gagne l'Europe et la France. Sauf qu'il ne s'agit plus d'un simple ras-le-bol contre les contraintes sanitaires mais d'une révolte contre les élites qui n'est pas sans rappeler le mouvement des Gilets jaunes.
La reconstitution fantasmée d'une union de la gauche, avec le soutien massif des médias bien pensants, n'aura duré que quelques semaines. Même pas le temps d'un été. L'illusionniste Mélenchon a une fois encore échoué. Il ne sera pas Président, pas Premier ministre et même pas chef de l'opposition. Le PS, EELV et le PCF ne veulent pas se perdre et devenir les affidés de la gauche bolivarienne islamo-gauchiste.
A quoi pourrait bien ressembler un gouvernement Mélenchon? Le leader de la France Insoumise, qui avait mis des mois à se remettre de ne pas être arrivé au second tour en 2017 au point de refuser d'accepter le résultat, y croit cette fois dur comme fer. La désillusion risque d'être sévère, mais un gouvernement autoritaire crypto marxiste et islamo-gauchiste aurait de quoi décoiffer.
Jean-Luc Mélenchon, le vieil homme est amer. L'éternel gauchiste a joué les attrape tout au premier tour. Les banlieues, les électeurs perdus du PS, les musulmans, les bobos écolos des centres villes, mais encore une fois, il échoue à quelques centaines de milliers de voix du second tour. Contrairement à ses modèles sud-américains et même russe, lui n'aura jamais pris le pouvoir.
Après des années de déni, de lâcheté et de compromission d'une partie de la classe politique, il n'est plus possible aujourd'hui de ne pas reconnaître l'existence sur le territoire français de véritables enclaves islamistes. Des dizaines de quartiers qui échappent aux lois de la République. Est-il trop tard pour les reconquérir?
Le fossé entre la population et les élites politiques s'est tellement creusé depuis plusieurs décennies que l'élection de députés qui reflètent un peu plus fidèlement la réalité politique et sociale du pays est un coup de tonnerre. A l'Elysée, dans les médias, dans les instituts de sondage, personne n'avait rien vu venir...
Si le Président réélu parvient à obtenir une majorité relative ou même absolue à l'Assemblée nationale, il le devra au niveau record de l'abstention. Cela a éliminé les triangulaires et permet aux candidats d'Ensemble d'être présents presque partout au second tour face à des adversaires d'extrême-gauche ou d'extrême-droite et de rafler ainsi mécaniquement bon nombre de sièges. Si la participation avait été plus forte, s'il y avait eu de nombreuses triangulaires, il aurait été bien plus difficile à Ensemble de se constituer une majorité.
La liste est longue des candidats aux législatives, et pas spécialement chez Reconquête, qui ont des choses à se reprocher. Le plus étonnant, c'est que les responsables politiques de tous bords pensent que les électeurs n'y prêteront pas une grande d'importance. Ils sont convaincus que dénoncer un acharnement judiciaire, parfois bien réel, suffira à les blanchir...
Lors de son arrivée au pouvoir en 2017, la Macronie voulait inventer un nouveau monde politique et donner des leçons de morale et de moralité à l'ancienne classe politique. Cinq années ont passé et parmi les candidats aux législatives de LREM devenu Renaissance les porteurs de casseroles sont légions. Et pour les plus exposés, il a été particulièrement difficile de leur dire de se retirer. A gauche et à droite, la situation n'est pas meilleure. Mais nous étions plus habitués.
Ce n'est pas passé inaperçu. Le candidat RN Gérard Vollory a montré en direct sur le plateau de France 3 Rhône-Alpes un portrait de sa femme, noire, à ses contradicteurs... sidérés. Accusé d'être «dans les extrêmes», le politicien de 65 ans a brandi un cliché de son épouse rwandaise face à la caméra. «Une photo de ma femme!» a-t-il simplement commenté devant les autres candidats pantois.
L'Assemblée en théâtre des ambitions de people en perte de vitesse. Aymeric Caron, Laurent Baffie, Gérald Dahan... Ils sont nombreux à se voir déjà sur les bancs de l'Assemblée nationale à jouer les représentants du peuple. Ils peuvent toujours rêver.
L'instauration appelée à se généraliser dans toutes les agglomérations des ZFE ou Zones à Faibles Emissions va revenir à chasser des grandes villes les utilisateurs de véhicules anciens. Une partie de la France périphérique, celle qui n'a pas les moyens d'avoir une voiture récente, va se voir ainsi assignée à résidence. Il faut remonter à l'Ancien régime et aux barrières d'octroi pour retrouver une situation en France où les pauvres étaient chassés des villes... Et cela ne gêne personne.
On allait voir ce qu'on allait voir. Un ministre de l'Intérieur à poigne qui allait reprendre en main les forces de l'ordre et ramener un peu de sécurité en France. Mais l'arriviste qui se voyait un destin comme celui de son mentor, Nicolas Sarkozy, qu'il a d'ailleurs trahi, a lamentablement échoué. Il est considéré comme un menteur pathologique. L'insécurité ne cesse de grandir en France et les zones de non droit s'étendent. La défiance des policiers et des gendarmes envers leur ministre de tutelle est presque sans précédent. A l'étranger, Gérald Darmanin est considéré comme «un clown».
Le chaos et la violence qui ont régné samedi dernier au stade de France sont venus le rappeler à ceux qui ne veulent surtout pas le savoir. A savoir, les médias bien pensants,, la Macronie et la gauche. Le département de Seine-Saint est devenu une enclave de non-droit, d'impunité, de trafics, de clandestins, d'islamistes au cœur même de l'Ile-de-France. La justice depuis longtemps et même la police ont renoncé à y faire régner un semblant d'ordre. La Seine-Saint-Denis est le fruit de toutes les lâchetés, abandons et complaisances des gouvernements successifs et des élus locaux depuis trois décennies.
La campagne électorale et même les mois précédents ont été marqués par un déni de la réalité économique désastreuse du pays par Emmanuel Macron comme par ses adversaires. Le nouveau Président n'a aucune marge de manœuvre avec des finances publiques exsangues, une industrie effondrée, un commerce extérieur sinistré, une baisse de chômage en trompe-l'-œil et le retour de l'inflation et de la hausse des taux.
La France est la championne du monde des impôts, des taxes et de la dépense publique. Pour des résultats qui sont loin d'être exemplaires et convaincants. Le système est devenu totalement pervers. Les gouvernements distribuent généreusement l'argent qui n'est pas le leur et en tire une gloire injustifiée. Et une majorité vit de plus en plus mal au détriment d'une minorité de plus en plus découragée ou tentée d'aller voir ailleurs.
L'économie française a affiché une croissance spectaculaire de 7% en 2021 et une baisse sensible du chômage. Le gouvernement affiche son autosatisfaction. Pourtant, la croissance n'est que le rattrapage de l'effondrement de plus de 8% de l'économie en 202
La stratégie du nouveau sultan, Recep Tayyip Erdogan, est toujours la même. Et pourtant, elle semble à chaque fois surprendre les diplomates occidentaux. Il cherche en permanence à obtenir un moyen de pression sur les Européens et les Américains pour leur extorquer des concessions, des financements, des équipements, la reconnaissance de son importance. Il le fait avec les réfugiés, avec l'islamisme, avec la guerre en Ukraine, avec l'achat d'armes à la Russie, avec des menaces contre la Grèce et avec l'Otan en bloquant l'adhésion de la Finlande et de la Suède.
La politique étrangère, commerciale et de défense allemande a consisté depuis 20 ans a tenté par tout les moyens de s'attirer les bonnes grâces de la Russie. Avec une politique énergétique qui l'a mise entre les mains de l'approvisionnement en gaz russe. Avec un refus systématique de sanctionner l'impérialisme russe. Et avec un abandon criminel de ses moyens de défense. Aujourd'hui, Berlin est contraint dans l'urgence de tout changer...
L'Allemagne est le maillon faible d'une défense européenne. Pour des raisons à la fois historiques, bien commodes, et surtout mercantile, Berlin n'a qu'une politique, apaiser les impérialistes qu'ils soient russe et chinois. Pour les premiers, il faut sau
Si l'industrie nucléaire française est profondément affaiblie, elle le doit notamment à deux décennies de sabotage délibéré à coup d'études truquées et de propagande mensongère et de soumission successives aux exigences des Verts de Jospin, Hollande et Macron. Ce dernier vient de découvrir, près de 5 ans après son entrée en fonction, que le nucléaire est indispensable à la transition énergétique.
Depuis que le PSG est devenu la propriété du Qatar, il a accumulé les défaites humiliantes et les effondrements psychologiques incompréhensibles lors des matchs à enjeux. Contre le FC Barcelone, contre Manchester United et maintenant contre le Real Madrid. Une collection de stars surpayées et non impliquées n'a jamais fait une grande équipe. Le Qatar va-t-il le comprendre un jour?
La ministre de la Transition écologique a des convictions à géométrie variable. Elle a fait sienne le «en même temps» macronien. Après avoir été une farouche anti-nucléaire, elle vient comme le président de trouver à cette énergie toutes les vertus. Même revirement total sur les pesticides, la chasse, les mines...
Face à une affaire qui démontre la gestion calamiteuse de l'Etat et met maintenant en péril la réélection du président sortant, la macronie dans le déni multiplie les mensonges, les contre vérités et les accusations. Il y a le feu...
A force d'emprunter à Sarkozy, à Chirac et à Zemmour.... A force de faire le grand écart entre la gauche et la droite de son parti et de chercher les électeurs de Macron comme ceux de Zemmour et Marine le Pen, la candidate LR à la présidentielle est nulle part.
L'Europe est dépendante de l'Otan et des Etats-Unis pour sa sécurité. Cela a longtemps été très confortable, mais le monde est aussi fait de rapports de force militaires. Le réveil est difficile et douloureux.
Elon Musk est en mission. Il veut sauver l'humanité et en être le roi. Son génie est indéniable. Tesla et Space X sont là pour le prouver. Sa mégalomanie n'a pas de limites non plus. En mettant la main sur Twitter, ce n'est plus l'avenir de l'automobile et la conquête spatiale qui le motivent, mais s'assurer le contrôle d'un réseau social qui est l'organe de communication privilégié des politiques, des entreprises et de leurs dirigeants, des journalistes et des artistes. Et soudain, les hypocrites et les biens pensants prennent peur.
La Chine de Xi Jinping, non contente d'avoir transmis au monde le Covid-19, d'avoir falsifié et caché statistiques et données scientifiques, s'entête à vouloir totalement éradiquer le virus de son sol en sacrifiant les contaminés. Ils sont isolés, enfermés, séquestrés, traités comme des pestiférés. Les plus grandes villes du pays sont mises sous cloche. Mais cela n'empêche pas le virus de circuler et la Chine de revenir aux heures les plus sombres de la dictature communiste.
Pas de neige, pas de spectateurs, aucune ambiance, un bilan environnemental et économique désastreux, un enjeu sportif survendu, un coup politique raté, les droits de l'homme oubliés. Les JO d'hiver de Pékin n'ont aucune raison d'être.
Non seulement la Présidente de la Commission Européenne est incompétente et transparente, mais elle traîne une réputation de corruption. A croire que l'Allemagne en la propulsant à Bruxelles a voulu s'en débarrasser...
En France, la chasse aux fraudeurs fiscaux est un sport national. Bien plus facile que lutter contre la délinquance quotidienne et les émeutiers. Pour traquer les possesseurs de piscines non déclarées, le fisc s'est ainsi allié à Google et Cap Gemini. Deux entreprises qui ne sont pas des modèles de contribuables. Et dont le très coûteux logiciel est une catastrophe. Des centaines de contribuables ont été redressés à tort...
Il ne se passe plus une semaine sans qu'un stade de football ne soit le théâtre d'affrontements, de violences, de saccages. Le forces de l'ordre, les clubs, la fédération, la ligue semblent totalement impuissants. L'interdiction de déplacement des supporters n'y fait rien. Ces derniers sont à l'image de la société, ils sont dans la révolte permanente contre les dirigeants, les joueurs, les adversaires et rivaux locaux. Le football est devenu le réceptacle de la tribalisation de la société et un défouloir, un de plus, pour des jeunes accoutumés à la violence et à l'impunité.
La polémique enfle dans bon nombre de fédérations sportives avec les performances que sont capables d'accomplir les athlètes transgenres féminines.
L'école de la République devrait être un sanctuaire où n'entrent pas les maux de la société. Cela fait longtemps que cela n'est plus le cas. La violence à l'intérieur des établissements ne cesse de grandir face à l'impuissance de l'éducation nationale et
Le fossé continue de se creuser en France entre une justice laxiste avec les délinquants, indifférente aux victimes et clairement hostile aux policiers et aux gendarmes. Une dérive extrêmement dangereuse qui existe depuis plusieurs années et qui explique en partie le discrédit de l'Etat et de ses institutions. Mais plus aucun politique n'ose s'en prendre aux errements des magistrats, de peur de devenir une de leurs victimes. Car si les délinquants sont ménagés, les politiques sont devenus une cible privilégiée...
Il ne se passe plus une semaine sans que les dysfonctionnements des prisons françaises n'apparaissent au grand jour. La honte de la République. Les assassinats, les suicides, le trafic de drogue institutionnalisé, les téléphones, le sexe au parloir... Et maintenant, une série d'évasions à la suite de sorties culturelles pour permettre aux détenus de s'évader... On croit rêver!
Contrairement aux annonces fracassantes et aux promesses de constructeurs et de groupes technologiques en mal de financements, tout cela complaisamment relayées par les médias, les véhicules autonomes ne sont pas pour aujourd'hui, ni pour demain. Peut-être après-demain. La faute à la complexité des décisions à prendre en un instant, à l'incapacité des machines à comprendre les conducteurs humains et aux équipements nécessaires sur les routes. Sans parler des problèmes insolubles de responsabilités juridiques en cas d'accident.
De la ruée sur les pilules d'iode, inutiles et dangereuses, en passant par le boycott de la vodka et des chats russes ou la construction à la hâte d'abris anti-atomiques de fortune, la guerre en Ukraine a déclenché une multitude de comportements au mieux irrationnels, au pire complètement stupides.
Cette fois devait être la bonne. Les écologistes étaient forts de leurs succès aux municipales et aux européennes. La question climatique a du poids dans l'opinion. Le PS est mort et Jean-Luc Mélenchon semblait discrédité. Et puis patatras, comme d'habitude, une campagne de Yannick Jadot à côté de la plaque, des rivalités internes au couteau, merci Sandrine Rousseau, et l'échec...
Un petit tour et puis s'en va. En-dehors de Mélenchon et dans une moindre mesure Zemmour, les éliminés du premier tour de la Présidentielle se cherchent un avenir. Ils n'ont plus beaucoup d'amis et plus beaucoup d'argent pour la plupart... C'est dur la démocratie.
Même s'il le nie et cherche à entretenir l'illusion d'un vote d'adhésion, Emmanuel Macron doit avant tout sa réélection au front anti-le Pen. Certes, il s'affaiblit au fil du temps, mais en 2002, en 2017 et encore en 2022, il garantit à l'adversaire d'un le Pen une élection avec un écart plus que confortable. Les électeurs de Mélenchon, Jadot, Pécresse ont voté massivement Macron.
Une fois encore les médias nous ont survendu le «grand» débat qui allait être le moment décisif de la campagne. On allait voir ce qu'on allait voir entre une Marine le Pen avide de revanche et un Emmanuel Macron maître de la rhétorique. Une fois encore, le résultat n'est pas à la hauteur, trop contrôlé, trop encadré,, trop désuet, trop convenu, trop prévisible, trop décevant...
Politiques en quête de postes et de soutiens futurs, sportifs richissimes vivant à l'étranger, artistes et intellectuels en mal de reconnaissance et de «noble cause» à défendre sans risques, le camp du Bien appelle massivement à voter Emmanuel Macron. Au point de susciter la colère de nombreux français contre les moralisateurs donneurs de leçons. Un côté pompier pyromane.
On nous avait prévenu, les Français ne voulaient plus d'un duel Macron-le Pen. Ils font plus de 50% des votes à eux deux. On nous annonçait une réélection facile pour Macron, le chef de guerre. On nous annonçait l'effondrement de Marine le Pen lâchée de toute part. En revanche, Zemmour, Jadot ou Pécresse devaient rafler la mise...
Il en avait rêvé. Poutine le lui a offert sur un plateau. Emmanuel Macron qui a annoncé par une désinvolte «Lettre aux Français» sa candidature à la Présidence de la République et à sa réélection ne voulait pas faire campagne. Il n'aime pas cela et ne voulait surtout pas que son bilan soit le sujet de la campagne. Ce ne sera pas le cas, la guerre en Ukraine a tout effacé.
Emmanuel Macron bénéficie d'un paysage politique qui lui est particulièrement favorable même si son bilan de président sortant est contestable. L'élection est en quelque sorte imperdable pour lui. La gauche est non seulement affaiblie mais totalement div
Pour permettre à la gauche de rester au pouvoir, François Mitterrand a favorisé l'ascension du Front National et stigmatisé la droite «républicaine» pour qu'elle ne puisse jamais s'allier à l'extrême-droite. Un piège dont Eric Zemmour et Marine le Pen ve
Quelle que soit l'élection présidentielle, de 1995 à 2017, les sondages se sont toujours trompés, parfois lourdement. Il ne faut surtout pas imaginer que la photographie de l'opinion plus ou moins exacte et plus ou moins manipulée qu'ils donnent donne par avance le résultat du scrutin.
La campagne officielle de l'élection présidentielle cumule des règles strictes en terme de temps de parole qui à l'heure des réseaux sociaux n'ont plus grande signification et importance et des coûts élevés. Un côté archaïque et inutilement complexe à l'image de notre démocratie et de notre administration.
Les Français ont reçu les professions de foi des douze candidats à l'élection présidentielle. Un passage obligé suranné à l'âge des réseaux sociaux. Mais au-delà des slogans et des promesses creuses, elles sont finalement très révélatrices des stratégies et des non dits des campagnes.
Avec la Corse, Emmanuel Macron n'a pas fait dans l'originalité. Calmer le jeu, gagner du temps, s'attirer les bonnes grâces des élus nationalistes. Jusqu'à ce que la tentative d'assassinat d'Yvan Colonna et la faute majeure de l'administration pénitentiaire ne mettent le feu aux poudres. La Corse se rappelle au bon souvenir du gouvernement à quelques semaines de l'élection présidentielle. Heureusement qu'il y a l'Ukraine...
Pour éviter la panique dans les stations services, l'information n'est pas trop mise en avant. Mais les stocks dans le monde de diesel sont au plus bas depuis 20 ans. Et en plus, l'Europe importe une grande partie de son diesel de Russie... La Chine a instauré un rationnement depuis trois mois et le Royaume-Uni va faire de même. Après l'élection présidentielle, nous aurons du mal à y échapper.
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